L' ANCIEN LYCEE LYAUTEY
Petit Lycee 1925 Merci a Denis Levy Mon père est au troisième rang en partant du bas et le premier à droite. Je n'ai pu reconnaître qu'un autre visage, celui de Fred Bonan (il avait trois fils: un aîné qui doit être de 1944, Jean Jacques qui était en classe avec mon frère et Dominique qui était en classe avec moi) il est dans le rang du haut en deuxième position à partir de la droite. College party 1931 Here is a photograph taken by my late father Pierre Zumthor in 1931 who attended Lycee Lyautey from 1928 to 1931 (now Lycee Mohamed V) on the corner of Mers Sultan II and Victor Hugo in Casa. We visited Casablanca in December 2007 and I was able to see most of the places my father lived at. He also went to the Sacre Couer Primary School from 1924 to 1927. The original building is there to this day next to the Sacre Couer Cathedral in Parc Lyautey (now Park Arab League) . It is now a Centre for Hygiene. Regards Leon
Lycée Lyautey 1931
3ieme en partant de la droite en bas Charles Pellat professeur d Arabe a Louis Le Grand (1947-1951),
a l ecole des langues orientales (1951-1956) ,a la Sorbonne (1956-1978).
Mr Tedjini ,Professeur Agrége d Arabe (en bas au milieu).
Charles Pellat 2ieme en partant de la droite en bas.
Charles Pellat 3ieme en partant de la gauche en haut.
Albert Sebah (mon père) 3ieme en bas a droite
Lycée Lyautey 1944 Raymond Fulchiron, 4a gauche, dernier rang notre professeur de francais, Mr. Barrada.
Petit Lycée 6ième A2 1948/1949
Claude Jasmin-Martinez-Vadrot-Thomson-Benaim-Tourian-Graziani-Hanes
Ringenbach-Pou-Miquel-Collinet-SERFATY VIDAL-Cohen-Levy-Abergel-X-Savaya
Corcos-Dana-Lerie-Loyselle (Prof de français Latin )-Vansteen-Maisette-Luciani
Lasry-Eskenazi-Moisan
Petit Lycée 6ième A2 1949/1950
Hayot-X-Darmon-X-X-Claude Benzaquen-Gaby Soussan-Darsan
X-Collinet-Maliakos Panayotis-Graziani-Vadrot-SERFATY VIDAL-X
Maliakos Shatis-Lasry-X-X-Robaglia (prof de français latin )-Tartas-X-Benichou-Peina
Lycée Lyautey 5ième A2 1949/1950
Cher ami, voici une photo datant de l'année scolaire 1949-1950 (ce qui est sûr), d'une classe de 5ième (ce qui est sûr également). Il me semble qu'il s'agissait de la 5ième A 2. Le professeur sur la photo était monsieur Baradat qui nous enseignait le latin et le français. Il était célèbre par le fait qu'il était radiesthésiste et avait un pendule en permanence dans sa poche. C'était un homme adorable, d'une très grande humanité et d'une modestie d'esprit remarquable. Il roulait les R et était très attachant. En hiver, les jours de mauvais temps, il venait chaussé de godillots avec des bandes molletières. Il avait fait la guerre de 14-18. Mais il n'en parlait jamais... Nous l'aimions beaucoup. Nous ne chahutions nullement avec lui. Au début de chaque cours, debout devant notre banc, nous exécutions des mouvements de gymnastique qui consistaient d'abord à sautiller sur nos jambes durant une trentaine de secondes. le signal nous était donné par lui : "mouvements des jambes, une, deux, une, deux..." Puis nous passions des ciseaux exécutés avec les bras au signal : "mouvements des bras, une deux, une, deux..." Cela nous amusait, bien sûr. Mais aujourd'hui je pense que cela nous ôtait tout stress de début de cours et calmait les plus agités d'entre nous. Nous commencions ensuite le cours. Parfois, lorsque l'un de nous souffrait d'une migraine, il le signalait à monsieur Baradat qui sortait alors son pendule (une espèce de toupie au bout d'une ficelle) qu'il faisait tourner de la main droite tout en appliquant sa main gauche sur le crâne malade du camarade. Les simulateurs étaient nombreux cependant, car cela permettait d'interrompre le cours durant quelques minutes, ce qui était toujours autant de gagné.. Les veilles de départ en vacances (Noël, Pâques, été) nous avions droit alors à de véritables séances de radiesthésie pure. Notre vénéré professeur appelait deux élèves : le plus costaud et le plus malingre. Le plus chétif devait serrer les poings et coller ses bras le long de son corps. Le plus costaud devait alors essayer de le soulever en se baissant et en le saisissant par les poings. Il n'y arrivait pas, évidemment. Notre éminent radiesthésiste arpentait alors la salle de classe avec son pendule à la main. Il tombait à l'arrêt toujours au même endroit. Là il demandait aux deux élèves de recommencer. Et bien sûr notre costaud faisait décoller et voler le petit rachitique par dessus une table. Conclusion de notre professeur : il venait de découvrir une faille ! Bien des années plus tard, lors de mes études de géologie en Sorbonne, et encore plus tard lors de l'accomplissement de mon travail professionnel sur le terrain de par le vaste monde, en étudiant de vraies failles, je pensais souvent avec émotion et indulgence à mon vieux professeur qui m'avait enseigné l'art des lettres. Car, déjà, en 1949, Monsieur Baradat était âgé et près de la retraite. Mais sa notoriété a traversé le temps... Quelle ne fut pas ma surprise il y a quelques années, en lisant un ouvrage de Georges Charpak - prix Nobel de physique - sur les guérisseurs et autres charlatans, d'y trouver une référence sur ce professeur radiesthésiste du lycée Lyautey de Casablanca dans les années quarante. Le professeur Charpak - pour lequel mon admiration est grande - aurait peut-être été moins ironique, s'il avait connu l'homme cultivé et très humain qu'était monsieur Baradat...
Quant aux noms des élèves, les voici au complet et exacts, car j'avais noté de mon écriture de môme (au crayon, à l'ancienne) tous les noms de mes camarades dès réception de la photo. Malheureusement je n'avais noté que quelques prénoms.
De gauche à droite et de haut en bas :
rang 1 : Léandri ; Ebbo Daniel ; Naville ; Lepart ; Ferré.
rang 2 : Leblanc Michel ; Robbe ; Alaïmo Jean-Claude ; Takali Tewfiq (tunisien) ; Monsieur Baradat (professeur de lettres) ;Bennani ; Alaoui Mohammed ; Amoros ; Marsala.
rang 3 : Golias, Caïa Jérôme ; Luciani Marcel ; Bruno ; Leblanc Jean-Claude ; De Narda Claude ; Mazanet ; Garcia Louis.
Petites anecdotes : les deux Leblanc étaient frères ; Alaïmo, De Narda et moi-même étions alors de nationalité italienne et siciliens tous les trois.
Lors de mes études supérieures (à Paris) , j'étais encore en contact avec Luciani qui a fait médecine à Paris, Alaïmo qui a fait HEC à Paris, De Narda qui a fait médecine à Rome. Dans les années soixante, les deux derniers professaient à Casa. Moi même j'ai exercé mon métier de 62 à 71 au Ministère de l'industrie et des mines à Rabat avant de rentrer en France au BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières). Basé à Orléans j'ai beaucoup voyagé dans les cinq continents. En 1997, j'ai pris ma retraite à Alès en Cévennes, où je suis encore très occupé (bénévolat à l'Ecole des Mines, club service Richelieu International, académie cévenole...). Si vous passez dans le coin venez nous voir. Mon épouse, institutrice à la retraite, est de Casa également (collège Mers Sultan jusqu'au 1er bac, puis lycée de jeunes filles en sciences ex). Nos deux fils sont ingénieurs. L'un est pour l'instant directeur de Ponticelli frères en Lybie et l'autre ingénieur télécom chez Intel depuis 11 ans à San Francisco. Il vient d'être affecté au siège à Folsom près de Sacramento. Voilà. Un bon souvenir de notre part Angèle et moi-même et, qui sait, peut-être à un de ces jours le plaisir de vous connaître.
PS : Angèle a retrouvé une camarade de classe de la 6ième à la 3ième au collège : Véra Viké Freiberga la présidente de la république de Lettonie avec laquelle elle est en contact.
Merci Jérome Caia