Casa ma blanche….. !

Je t’ai rencontré dans mon enfance
Je fus séduis par tes rues blanches
Avec ton Minaret place de France
Je me souviens c’était un dimanche
Ta Cathédrale sonnait en alternance
L’écho de tes arcades jouait en résonance
Je t’ai trouvé belle et attrayante
Tu étais là, dans mes pensées en silence
Aujourd’hui quand vers toi je me penche
En souvenir en rêverie de voile blanc
Mon cœur palpite, je suis en transe
Toi ma plus belle pervenche
Que j’ai aimé un beau dimanche..
Mais parfois les vents sont exigeants !….
Il a bien fallu suivre la sentence
S’en suit notre séparation, mon errance
D’abord Paris, puis la Provence
Rassure-toi, chez l’homme revient l’enfance
Dans ses pensées dans ses silences
Pour oublier d’autres souffrances
J’ai repris mon cahier d’antan
J’ai re vie chaque mots chaque instants
Mes larmes chaudes sur les pages
Ce n’est qu’un charme qui repasse
Toi ma douce blanche ma préférence
Je t’ai gardé dans mon âme d’amant
Je t’aime en tristesse, mais autant
Je t’ai à la place du cœur somnolente
Sur cette photo prise ce beau dimanche….. !


Le 19 08 2003 Rio pierre


     Casa….ma muse…

Casa m a dit prends ta guitare
Cherche le la dans tes bagages
Ta poésie et tes images
Cela suffit pour une page
J’ai suivi dans l’heure qui suit
Je me suis mis au diapason
Toute la nuit toute la vie
Car depuis jamais je ne m’ennuis
J’ai un ami qu’a fait pareil
Il a pris son accordéon
Une jolie fille nous a suivie
Elle s’est mise à chanter
De litanie en harmonie
On a fini par la rythmique
Casa ma muse t’avais saisie
Que la musique ça rend heureux
Les nostalgiques les amoureux
Les gens riches les miséreux
Si notre monde est tel qu’il est
C’est qu’un beau jour la musique est née
Il y a très longtemps dans le passé
Elle suit son cour chaque années
Elle vit en nous elle nous inspire
Elle est un tout dans un soupire
C’est un charme un caprice
Elle est frugale comme un délice
C’est par toi Casa que j’ai compris
Pourquoi un cœur bat pourquoi j’existe
Merci ma Muse pour tes conseils utiles….

Le 19 08 2003 Rio pierre


   Casa n’est plus …..

Casa n’est plus, tant pis tant pis
Je suis perdu dans le délire
Toutes ces rues toutes ces nuits
Que j’ai connu sous l’infini
Elles ne sont plus qu’un souvenir
Je t’ai quitté tu m’as quitté
Je ne sais plus qui à fauter
Sans dessus dessous dans mon grenier
J’ai là ma Muse et mes cahiers
De temps en temps avec ma plume
Je fais des bulles je me fais rêver
Dans ma cambuse un Beaujolais
Me dit : abuse ma nostalgie me dit souris
Le lendemain j’ai du chagrin
Quand je retrouve le quotidien
Casa n’est plus tant pis tant pis
Même mes amis m’ont oublié
Qu’elle aventure quelle infamie
Parfois je me dis t’es mal lotis
A qui la faute sans doute pas moi ?
Si tu le sais rappel le moi
Là sur le sable je te l’avais écris
Mais une vague à tout détruit
Casa ma belle je suis le même
Si tu m’appelles je viens vers toi…..

Le 19 08 2003 Rio pierre


       Casa… sans toi…. !
Mon mas me nargue
Ma vie s’enfuit
Mon cœur s’éteint
Mes nuits me hantent
Je ne suis plus…
Je suis mourus. Mourus. !
Ma bouteille confiée à la mer
M’est revenue indemne
En un mot, s’en est trop..
Ou sont-ils donc tous mes amis
Sur qu’elle rive dans quel pays ?
Sont-ils heureux, blessés ou partis
Notre quartier les savaient unis
A corps et à cris, on chantait la vie….
Ou sont-elles donc nos jolies filles
Leurs regard plein d’amour, enfuis…. !
Colette, Christiane, Maria et Claudine…
La vie serait-elle alors q’utopie. ??
Me voici seul maintenant
Mon nouveau soleil me voit, errant
Je cherche qui, je cherche quoi
Je ne sais qui, je ne sais quoi
Ma bouteille me noie dans l’oublie
Si je lance un crie, si parfois j’aboie
L’écho me répond quoi..quoi. quoi…
Voici minuit je m’endors sans toi
Avec mes photos, mes rêves sans joie
Adieu Casa…. !

Le 19 08 2003 Rio pierre


Casablanca.. je suis celui…. !
Je suis un berbère égaré
Ce mendiant assoiffé
Je suis un pèlerin fatigué
De n’avoir pu te retrouver
Je suis ce pied noir adopté
Qui fuit les orages de l’été.
Pourras tu, un jour me reconnaître
Tellement je ne suis plus le même
Pourras tu, aussi me redonner
Ce qu’un homme en toi peut espérerait
Pourras tu, surtout me comprendre
Dans mon désarrois, essayer de m’entendre.
Le destin n’a pas épargné
Un seul des Casablancais
Celui qui part a tout laisser
Celui qui reste a tout perdu
Les larmes de nos aînés
Ont fini par les enterré
Mais puisque c’est Dieu qui l’a voulu
Alors ne revenons pas dessus
La souffrance c’est du passé
Mais dans mon cœur tu es restée
Celle que je n’oublierais jamais
Casablanca, je suis celui qui meurt d’aimer….. !

Le 28 08 2003 Rio pierre

 

Casablanca

Douce résonance
Tendre romance
Mes souvenirs se penchent
Sur ce chemin de l’enfance
Mes pensées, Mes silences,
Jardin secret de mes errances
En rêve d’adolescent,
De maisons blanches
Aux arcades de faïence
Oasis de ma naissance
Je reviens rêver
Sous ce nuage voilé
Parcelle du temps passé
Des l’ombres de palmiers
Dans la lumière tamisée…
Dès lors, petit écolier
J’aimais flâner
Au cœur de mon quartier,
Dans les allées du marché
Tant les aiguilles tournées…
Revivre ces journées
A jamais gravées
Ces belles journées
De mon jardin secret
Aux plages ensoleillées
Quand la vague se jetait
Sur l’onde bleutée,
Cette musique nuancée
Pour des yeux émerveillés
Reviennent encore me hanter…. !

Rio pierre le 18 avril 1999


 Casa….. l’Aurore se lève….. !

J’ai construit un rêve
Sur des souvenirs
Fleur de Bohème
Refrain d’amis
Chaque jours qui s’achèvent
Emportent ses fruits
Casa notre bergère,
Protège ses brebis
M a dit un berbère
Revenant de Tiznit…..
J’ai usé mes semelles
Sur tes chemins de montagne
Tes coins tes ruelles
Tes jardins tes places
Chanter à tue-tête
Sur l’espace de tes plages
Le long de tes quais
Avec le vent du large
J’ai appris à t’aimer
Il m’a fallut tourner cette page….
J’avais un ami ! …
Plus qu’un frère, un père
Toi.. mon ami Larbi
Qui m’a apprit comment faire
Pour se mettre à l’abri
Quand on à perdu père et mère
Seul sans gîte,
Dans ta nouvelle demeure
Saches qu’un homme, un ami
Te garde à jamais dans son cœur….. !

Le 01 09 2003 Rio pierre


 

Je suis pied- noir…. !

Tu parles, d’une histoire
Sans fleurs, ni fardes
Rien que ; lames et mouchoirs
Dans les mirages du miroir
Une farce, dérisoire
Au cœur du terroir
La valise du désespoir
Dans ma mémoire
Intime, de pied noir
Au fond d’un tiroir,
Quelques photos
Un vieux foulard
Un petit mot
Sur un buvard
Un ticket de métro
Station, Panam,
C’est peu de chose
Dans un tiroir
Mais plein de proses
Dans ma mémoire
Pour oublier, ces temps moroses
En déchirure de départ
Trouvant les portes closes,
Tous mes amis de là- bas
Que sont-ils devenus… ?

Rio pierre le 05 mai 1999


Fédala …La maison du firmament.

A huit ans j’étais une petite enfant
J’aimais ma ville éperdument
Nous avions une petite maison
La maison du firmament
Mon arrière-grand-père venu du Piémont
L’avait bâtis tout simplement
D’un côté on voyait battre la campagne
De l’autre les vagues balayaient l’horizon
Notre rosier nous réveillait chaque matin
Avec son parfum de roses blanches
Le figuier nous donnait de beaux fruits
D’un rouge tendre ; le bonheur des enfants
Car tous mes copains et mes copines
Se donnaient rendez-vous aux vacances
Il y en avait un qui m’aimait sincèrement
grand-mère nous faisait des confitures
Nous trempions tous les doigts dedans
Fallait voir le sourire de maman
Ca devait lui rappeler le bon temps
Mais un jour tombât la sentence
Il fallait que nous partions … !
Rien de tel pour briser le cœur d’une enfant
Grand-père et grand-mère nous quittèrent…
Pendant que maman préparait les bagages
Moi je m’enfermais dans ma chambre
Je priais Dieu pour que tout change
Mais il ne ma jamais répondu…
Souvent je pense à notre rosier blanc
Qu’est il devenu maintenant ?
J’ai gardé quelques pétales blancs
Que chaque nuit je mets sous l’oreiller
Quand je regarde le firmament
Je revois notre tendre maison de Fédala…. !

Le 20 08 2003 Rio pierre


Souvenirs de Mazagan….

C’était le temps des vacances
On se retrouvait tous à la colonie
C’était pour nous une délivrance
Car nous étions tous réunis
Réunis par la même chance
Dans ce petit coin de paradis
Pour complaire à la bonne chance
Nous avions tous nos goûts définis
Retenus dans la confidence
Nous étions heureux et ravis
Celle qui avait ma préférence
C’était une fille des Ibériques
Claudine était née à Casablanca
Ces beaux cheveux de l’Andalousie
Ces yeux brun noisette de l’espérance
Ma Madone et son paradis réunis
Les après midi nous allions à la plage
Rêver aux jeux interdits
Mais malgré tout nous étions sages
Puis le soir sous les étoiles infinies
Nous m’étions de la poésie dans nos chants
Sans même le savoir
Nous préparions nos rêves intimes
Mazagan… c’est toute une histoire
Qui vous poursuis toute la vie…. !

Le 20 08 2003 Rio pierre